Retrouveztout ce que vous devez savoir sur le livre La perle de de John Steinbeck : résumé, couverture, notes et critiques des membres Kifim.
Voustrouverez notamment dans cette fiche : • Un résumé complet. • Une présentation des personnages principaux tels que Kino, Juana, les villageois, les citadins, les Indiens et les Blancs. • Une analyse des spécificités de l'oeuvre : la thématique du chant, la colonisation, l'opposition Bien/Indiens - Mal/Blancs.
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JohnSteinbeck nous offre, à travers ce roman court un petit bijoux d'écriture. L'histoire est tout simplement magnifique. On y retrouve l'amour d'un homme pour sa femme et son enfant. Kino recherche la reconnaissance et un peu de rescpect mais cette perle ne lui apporta que de triste aventure. Un livre court mais efficace, qui ne laisse pas indifférent, à lire d'urgences.
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LaPerle de John Steinbeck est une histoire fascinante avec la morale séculaire de faire attention à ce que vous souhaitez. La nouvelle présente des personnages intéressants, des thèmes riches et des conflits intenses pour
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A l’heure où tant d’auteurs n’ont strictement rien à dire, mais le disent sur des centaines de pages et le disent mal en plus non, je ne vise personne…, il est bon de renouer de temps à autres avec de vrais écrivains. La perle de John Steinbeck éditions Folio J’ai rempli ma bibliothèque des œuvres de Steinbeck, c’est mon rempart, je sais que je peux venir y puiser un chef-d’œuvre lorsque j’ai besoin de belles lettres. Je voue une admiration sans bornes à cet auteur qui manie la langue avec une précision et une vivacité d’esprit qui lui sont toutes personnelles. En peu de mots comme en beaucoup, il parvient à créer un réel attachement à ses personnages et à transmettre une morale de l’histoire qui vous accompagne à jamais, une fois le livre refermé. Chacun de ses livres est un enseignement, un cadeau qu’il nous fait pour mieux comprendre l’homme dans toute sa complexité. Ainsi, dans La perle il est question de convoitise. Des espoirs fous qui l’accompagnent et de la perte qu’elle engendre aussi parfois. De la révolte qui peut naître d’une injustice et d’une volonté de ne pas accepter son sort sans se battre. A-t-on raison de prendre des risques pour refuser ce que d’autres veulent nous imposer ? A-t-on raison d’espérer mieux ou doit-on se contenter de son sort, du destin qui décide pour nous ? – Oui ? interrogea le docteur. – C’est un petit Indien avec un bébé. Il dit que le scorpion l’a piqué. Le docteur posa soigneusement sa tasse avant de donner libre cours à sa colère. – Est-ce que je n’ai rien de mieux à faire que de soigner les piqûres d’insectes des petits Indiens » ? Suis-je un docteur ou un vétérinaire ? Lorsque Kino et sa femme Juana partent à la recherche d’une perle qui leur offrira assez d’argent pour soigner leur bébé, Coyotito, piqué par un scorpion, ils sont à mille lieux d’imaginer qu’ils tomberont sur la plus grosse perle jamais pêchée. Celle que tout le village surnormmera très vite La Perle du monde va pouvoir leur offrir bien plus que les soins nécessaires à leur nourrisson. C’est une toute autre vie qui les attend, une fois qu’ils auront réussi à vendre ce joyau que tous les voisins leur envient… Les questions qui émaillent ce texte sont nombreuses et capitales. Il n’aura pas fallu plus de 120 pages à John Steinbeck pour nous amener à réfléchir sur le sens de notre vie. Il ne lui aura pas fallu plus que quelques lignes finales pour nous serrer le cœur et nous ouvrir les yeux. Aujourd’hui si je ne devais conseiller qu’un seul auteur, ça serait Steinbeck sans hésiter car au-delà de la beauté de ses textes, j’y trouve un guide de vie, un phare dans la nuit. L’ESSENTIEL Couverture de La perle de John Steinbeck La perle John STEINBECK Editions Folio Publié en 1947 122 pages Genre classique américain Personnages Kino et sa femme Juana et leur fil Coyotito Plaisir de lecture ❤❤❤❤❤ Recommandation mille fois oui Lectures complémentaires toute l’oeuvre de Steinbeck dont Des souris et des hommes et A l’est d’Eden RÉSUMÉ DE L’ÉDITEUR Jouant de sa lame comme d’un levier, il le fit céder et le coquillage s’ouvrit. Les lèvres de chair se crispèrent puis se détendirent. Kino souleva le repli et la perle était là, la grosse perle, parfaite comme une lune. Elle accrochait la lumière, la purifiait et la renvoyait dans une incandescence argentée. Elle était aussi grosse q’un oeuf de mouette. C’était la plus grosse perle du monde. TOUJOURS PAS CONVAINCU ? 3 raisons de lire La perle C’est un roman qui se lit très vite mais qui ne s’oublie pas L’histoire est déchirante La plume de Steinbeck est magistrale 3 raisons de ne pas lire La perle Pour moi il n’y en a aucune. Le style de Steinbeck est à la portée de tous les lecteurs et l’histoire est universelle. 4 mai 2019/ 814 800 Sandra /wp-content/uploads/2019/06/ Sandra2019-05-04 0839412019-07-18 145452La perle de John Steinbeck
Cette fiche de lecture propose une analyse détaillée de La Perle de John Steinbeck. Elle comprend un résumé complet, une présentation des personnages... Lire la suite 9,99 € Neuf Poche Expédié sous 2 à 4 semaines 9,99 € Ebook Téléchargement immédiat 4,99 € Expédié sous 2 à 4 semaines Livré chez vous entre le 13 septembre et le 27 septembre Cette fiche de lecture propose une analyse détaillée de La Perle de John Steinbeck. Elle comprend un résumé complet, une présentation des personnages principaux, des clés de lecture, des pistes de réflexion sous forme de questions ouvertes pour approfondir votre réflexion sur le roman. Cette analyse synthétique permet de décrypter tous les enjeux littéraires de l'oeuvre. Elle répond donc tant aux attentes des élèves que des passionnés de littérature. Date de parution 19/09/2014 Editeur ISBN 978-2-8062-1307-5 EAN 9782806213075 Format Poche Présentation Broché Nb. de pages 24 pages Poids Kg Dimensions 12,3 cm × 20,6 cm × 0,1 cm
À l'est d'Éden Auteur John Steinbeck Pays États-Unis Genre Roman Version originale Langue Anglais américain Titre East of Eden Éditeur Viking Press Date de parution 1952 Version française Traducteur J. C. Bonnardot Éditeur Del Duca Date de parution 1954 Nombre de pages 748 À l'est d'Éden titre original East of Eden est un roman de John Steinbeck, lauréat du prix Nobel de littérature, publié en septembre 1952. Souvent décrit comme le roman le plus ambitieux de Steinbeck, À l'est d'Éden évoque les histoires complexes de deux familles, les Trask et les Hamilton, ainsi que leurs aventures entrelacées. Le roman était à l'origine destiné aux jeunes fils de Steinbeck, Thom et John âgés respectivement de six ans et demi et de quatre ans et demi. Steinbeck a voulu décrire en détail la vallée de la Salinas ses images, ses sons, ses odeurs et ses couleurs. La famille Hamilton dans le roman serait basée sur la famille réelle de Samuel Hamilton, le grand-père maternel de Steinbeck[1]. Le jeune John Steinbeck apparaît également brièvement dans le roman sous les traits d'un personnage mineur[2]. Selon sa troisième et dernière épouse, Elaine, Steinbeck considérait À l'est d'Éden comme son œuvre maîtresse[3], déclarant à son propos Le livre contient tout ce que j'ai pu apprendre sur mon métier ou ma profession au cours de toutes ces années. » Il a en outre affirmé Je pense que tout ce que j'ai écrit a été, dans un sens, une pratique pour ce livre. » Le titre vient du verset biblique relatant la fuite de Caïn, après le meurtre d'Abel Caïn se retira loin de devant Jéhovah, et séjourna dans le pays de Nôd, à l'est d'Éden. » — Genèse 4;16 Résumé Le roman est divisé en quatre parties. L'action se situe dans la vallée de la Salinas Californie. 1re partie Le jeune Samuel Hamilton et sa femme Liza ont quitté l'Irlande du Nord et se sont établis comme fermiers en Californie. Ils ont quatre fils Georges, Will, Tom et Joseph, et cinq filles Una, Lizzie, Dessie, Olive mère du narrateur et Mollie. Cyrus Trask, soldat ayant été blessé à la jambe, est propriétaire d'une ferme dans le Connecticut. Il a eu un premier enfant, Adam, de sa première femme qui s'est suicidée, puis un deuxième, Charles, avec une jeune fille de fermiers prénommée Alice. Cette première partie raconte la vie des deux familles jusqu'à la fin du siècle. 2e partie À l'aube du XXe siècle. Dans cette seconde partie, Adam et Charles vivent différents conflits qui mènent à des chicanes entre les deux frères. Adam quitte et revient dans l'armée et voyage un peu partout aux États-Unis entre leurs chicanes. De plus, c'est durant ce temps qu'Adam rencontre sa future femme. 3e partie Adam, à la suite d'une grosse mésentente avec son frère, décide de déménager en Californie, plus précisément dans la Vallée de Salinas, avec sa femme. C'est dans cette troisième partie qu'il y a plusieurs rencontres avec la famille d'Adam et celle de Samuel Hamilton. La femme d'Adam accouche des jumeaux Aaron et Caleb. Lee, le serviteur chinois, aide la famille à s'occuper des deux nouveaux arrivants dans la famille. La femme d'Adam les quitte pour s'installer ailleurs. 4e partie C'est dans cette dernière partie qu'Adam habite avec Aaron et Caleb, non pas à la campagne, mais dans une maison en ville. Caleb apprend que sa mère n'est pas morte et qu'elle réside dans la même ville. Elia Kazan a utilisé cette partie pour son film. Personnages La famille Trask Cyrus Trask, Mme Trask, Alice, Adam, Charles, Aron, Caleb. La famille Hamilton Samuel Hamilton, Liza, George, Will, Tom, Joe, Lizzie, Una, Dessie, Olive, Mollie. Autres personnages Cathy Ames, Lee, Abra Bacon, M. Edwards, Faye, Ethel, Joe Valery. Thèmes Inspiration biblique Le livre explore les thèmes de la dépravation, de la bienfaisance, de l'amour, de la lutte pour l'acceptation, de la grandeur et de la capacité de s'autodétruire, en particulier de la culpabilité et de la liberté. Il relie ces thèmes à des références et à de nombreux parallèles avec le Livre de la Genèse[4] en particulier le chapitre 4 de la Genèse, l'histoire de Caïn et d'Abel[5]. L'inspiration de Steinbeck pour le roman provient du quatrième chapitre de la Genèse, les versets un à seize, qui raconte l'histoire de Caïn et d'Abel[6]. Le roman contient de multiples parallèles bibliques Livre de la Genèse, Caïn et Abel À l'est d'Éden, Charles et Adam À l'est d'Éden, Caleb et Aron Caïn est un travailleur de la terre ; Abel est un gardien de moutons. Gen. 42. Charles est un agriculteur qui travaille avec diligence même après avoir hérité d'une fortune considérable de son père, Cyrus. Caleb investit dans les cultures de haricots. Aron étudie pour devenir prêtre le prêtre est souvent comparé à un pasteur, un gardien des brebis du Seigneur. Dieu rejette le don de récoltes de Caïn en faveur de l'agneau d'Abel. Gen. 43. Cyrus préfère le cadeau de son fils Adam un chiot errant qu’il a trouvé au cadeau de son autre fils Charles un couteau cher et durement gagné. Adam rejette l'argent de son fils Caleb et préférerait qu'il mène une belle vie comme Aron. Après le rejet de Dieu, Caïn tue Abel. Gen. 48. Après avoir été rejeté par leur père, Charles attaque Adam et le bat presque à mort. Charles va ensuite chercher une hache, probablement pour tuer Adam, mais ce dernier parvient à s'échapper. Après qu'Adam a rejeté l'argent de Caleb, Caleb informe Aron du bordel de leur mère. Aron, désemparé, s'engage dans l'armée et est tué au combat. Dieu a mis une marque sur Caïn pour dissuader les autres de le tuer Gen. 415. Charles reçoit une cicatrice noire sur le front en essayant de déplacer un rocher de ses champs. Caleb est décrit comme ayant une apparence plus sombre et sinistre qu’Aron. Il convient également de noter qu'Adam a dit à Caleb timshel, signifiant tu peux. Cela implique que Caleb peut vaincre sa nature perverse à cause de la marque que Dieu lui a appliquée. En lui demandant de pardonner à son fils, Lee dit également à Adam Votre fils est marqué de culpabilité ». Caïn est le seul à avoir une progéniture. Adam a deux enfants, mais Kate insinue que les enfants peuvent être de Charles. Aron meurt à la guerre et Caleb est le seul capable d'avoir des enfants. Dans le roman, Adam, Samuel et Lee ont une conversation importante dans laquelle ils se rendent compte qu'étant donné qu'Abel est mort avant d’avoir des enfants, ils sont eux-mêmes les descendants de Caïn. Cependant, cela ne correspond pas au texte de la Genèse, qui indique que les hommes ne descendent ni de Caïn ni d'Abel, mais du troisième fils d'Adam et Ève, Seth. Individualisme Steinbeck défend l'importance de l'individu dans la société, notamment au chapitre XIII Notre espèce est la seule créatrice et elle ne dispose que d'une seule faculté créatrice l'esprit individuel de l'homme. Deux hommes n'ont jamais rien créé. Il n'existe pas de collaboration efficace en musique, en poésie, en mathématiques, en philosophie. C'est seulement après qu'a eu lieu la création que le groupe peut l'exploiter. Le groupe n'invente jamais rien. Le bien le plus précieux de l'homme est le cerveau isolé de l'homme. » — À l’est d’Éden, Le Livre de Poche, 1974, trad. J. C. Bonnardot, p. 155. Cet individualisme très marqué a même un côté libertaire lorsque Steinbeck déclare, peu après dans le roman Voici pour quoi je me battrai la liberté pour l'esprit de prendre quelque direction qui lui plaise. Et voici contre quoi je me battrai toute idée, toute religion ou tout gouvernement qui limite ou détruit la notion d'individualité. Tel je suis, telle est ma position. Je comprends pourquoi un système conçu dans un gabarit et pour le respect du gabarit se doit d'éliminer la liberté de l'esprit, car c'est elle seule qui, par l'analyse, peut détruire le système. Oui, je comprends cela et je le hais, et je me battrai pour préserver la seule chose qui nous mette au-dessus des bêtes qui ne créent pas. » Apparence et préjugés Steinbeck, dans une discussion entre Samuel Hamilton et Lee, le serviteur asiatique d'Adam Trask, montre l'importance des apparences et des préjugés dans les relations interindividuelles, ainsi que la fausseté de ces relations du fait de la présence de ces préjugés. On retiendra notamment ces quelques propos de Lee, lorsqu'il explique à Samuel pourquoi il a pris l'habitude de parler pidgin ici, un anglais haché mêlé à un fort accent asiatique, alors qu'il est né aux États-Unis et maîtrise aussi bien, voire mieux la langue anglaise que la plupart des Américains C'est plus qu'une commodité. […] C'est même plus qu'une protection. Nous devons utiliser ce langage si nous voulons être compris. […] Si je me présente à un homme ou à une femme et que je leur parle comme je le fais maintenant, ils ne me comprendront pas. […] Ils s'attendent à entendre du pidgin et ils n'écouteront que cela. Si je parle anglais, ils ne m'écouteront pas, donc ils ne me comprendront pas. » — À l’est d’Éden, Le Livre de Poche, 1974, trad. J. C. Bonnardot, p. 192. Cette analyse de Steinbeck révèle ici encore l'écrasement de l'individu par la société. En effet, selon lui, les gens ne voient pas chaque individu dans sa personnalité, son essence même, mais uniquement au travers de préjugés liés à l'apparence ethnique ou à sa fonction. Steinbeck proteste ici pour la justice sociale, l'égalité civile et le respect de l'individu. On notera d'ailleurs que plusieurs des personnages de son roman sont très différents en apparence et en réalité Lee, Samuel Hamilton, Cathy Trask, entre autres. Dans la même conversation que précédemment, Samuel et Lee évoquent les différences de possibilité d'intégration sociale existant entre les Américains selon leur ethnie. Samuel est Irlandais ; Lee est d'origine chinoise, mais est né en Amérique. Samuel est cultivé, mais il n'a pas fait d'études prestigieuses ; Lee est intelligent, cultivé lui aussi et a suivi des études à l'université de Californie. Pourtant, Lee a l'impression qu'il n'a aucune chance de jamais passer pour un Américain »[7]. Samuel lui rétorque qu'il le pourrait peut-être en coupant la natte qu'il porte, en s'habillant et parlant comme les Américains. Mais Lee lui répond Non. J'ai essayé. Pour les prétendus Blancs, j'étais toujours un Chinois, mais un Chinois qui essayait de le cacher. Et en même temps, mes amis s'éloignaient de moi.[7] » Petite histoire du roman Lorsqu’il écrivait le roman, Steinbeck a considéré alternativement plusieurs titres pour le livre, notamment La Vallée de Salinas The Salinas Valley, titre provisoire du début ; Ma vallée My Valley et Dans la vallée Down the valley, après qu'un homme d'affaires texan ait suggéré de rendre le titre plus universel ; ensuite, après avoir décidé d’incorporer l’allusion biblique directement dans le titre Le Signe de Caïn Cain Sign. Ce n’est que lors de la transcription des 16 versets de Caïn et Abel dans le texte lui-même qu’il a choisi, avec enthousiasme, pour titre les derniers mots du dernier vers À l'est d'Éden East of Eden. Ce dernier vers est Caïn se retira de devant l'Éternel, et séjourna dans le pays de Nôd, à l'est d'Éden. » — Genèse 4;16 Steinbeck a écrit à un ami après avoir terminé son manuscrit[8] J’ai terminé mon livre il y a une semaine. […] C’est le travail le plus long et le plus difficile que j’ai jamais accompli. […] J’y ai mis tout ce que je voulais écrire toute ma vie. C’est le livre ». Si ce n’est pas bon, je me suis toujours trompé. Je ne veux pas dire que je vais arrêter, mais c’est un jalon important et je me sens libéré. Cela fait, je peux faire ce que je veux. J’ai toujours eu ce livre en attente d’être écrit. » Réception À sa sortie en septembre 1952, le grand public fut profondément impressionné par À l'est d'Éden et le propulsa rapidement au premier rang des best-sellers de fiction. Dans une lettre à un ami, Steinbeck a écrit[8] Je reçois des volées de lettres… Les gens écrivent comme si c'était leur livre. » Cependant, les critiques littéraires n'étaient pas aussi aimables. Le roman n’a pas été bien accueilli par les critiques, qui l’ont trouvé trop appuyé et peu convaincant, en particulier dans son utilisation d’allusions bibliques[9]. De nombreux critiques ont trouvé le roman repoussant, mais captivant en raison de sa représentation de la violence et du sadisme sexuel. En particulier, les critiques ont trouvé le personnage de Cathy et sa brutalité peu crédible et choquant[10]. D'autres ont trouvé la philosophie de Steinbeck trop forte dans le roman et ont affirmé qu'il était un moraliste[9]. Selon les critiques, la représentation du bien et du mal par Steinbeck était à la fois hyperbolique et simplifiée à l'excès, en particulier dans le personnage de Cathy[10]. En plus de critiquer les thèmes principaux du roman, d'autres ont attaqué sa construction et son récit. Par exemple, les critiques étaient perplexes devant le manque d'unité dans le roman alors que Steinbeck tentait d'intégrer les récits de deux familles[11]. Beaucoup ont trouvé la narration à la première personne distrayante, car elle apparaît de manière incohérente dans le roman. Les critiques ont également dénoncé le symbolisme comme une évidence, le récit désorganisé et les personnages irréalistes[9]. Ces aspects sont ce que les lecteurs ont aimé et ce qui est maintenant largement acclamé par les critiques littéraires. À l'est d'Éden est devenu un best-seller instantané en novembre 1952, un mois après sa sortie, et est maintenant considéré comme l'une des plus belles réalisations de Steinbeck. Environ 50 000 exemplaires du roman sont vendus chaque année. La popularité du roman a de nouveau explosé en 2003 après sa sélection au club de lecture d'Oprah. Le livre s'est alors hissé en deuxième place sur la liste des best-sellers, ce qui prouve qu'il reste extrêmement populaire auprès du grand public[12]. Adaptations À l’est d’Éden East of Eden, film américain réalisé par Elia Kazan en 1955. À l’est d’Éden East of Eden, feuilleton télévisé américain réalisé par Harvey Hart en 1981. Références ↑ en Carl Nolte, In Steinbeck Country As America celebrates the centennial of his birth, we go in search of the author's world, from Salinas to Cannery Row », San Francisco Chronicle, sur SFGate, San Francisco, 24 février 2002 consulté le 18 juin 2018. ↑ en John Steinbeck, East of Eden, Londres, Penguin Books, 1952, 602 p. ISBN 978-0-14-018639-0, p. 1496. ↑ en John Ditsky, Essays on East of Eden, Muncie, Steinbeck Society of America, université d’État de Ball, 1977 lire en ligne, p. 3. ↑ en Eva Králová, Inseparability of good and evil as a challenge in Steinbeck’s East of Eden’, Trenčín, université de Trenčín, janvier 2013. ↑ en David Stewart McCright, East of Eden Steinbeck's proclamation of human greatness » [PDF], Ames, université d’État de l’Iowa, 1990. ↑ en John Steinbeck, Journal of a Novel The East of Eden Letters by John Steinbeck, New York City, Viking Press, 1969, 182 p. ISBN 978-0-14-014418-5. ↑ a et b À l’est d’Éden, Le Livre de Poche, 1974, trad. J. C. Bonnardot, p. 193. ↑ a et b en Jackson J. Benson, John Steinbeck, a Writer a Biography, Londres, Penguin Books, 1990, 1116 p. ISBN 978-0-14-014417-8, p. 697 I finished my book a week ago. […] Much the longest and surely the most difficult work I have ever done. […] I have put all the things I have wanted to write all my life. This is “the book.” If it is not good I have fooled myself all the time. I don’t mean I will stop but this is a definite milestone and I feel released. Having done this I can do anything I want. Always I had this book waiting to be written. » ↑ a b et c en Hannah Noel, Defending Steinbeck Morality, Philosophy, and Sentimentality in East of Eden » [PDF], Asheville, université de Caroline du Nord, 2015 consulté le 13 décembre 2020. ↑ a et b en Claire Warnick, Cathy Trask, Monstrosity, and Gender-Based Fears in John Steinbeck’s East of Eden » [PDF], Provo, université Brigham Young, 1er juin 2014 consulté le 13 décembre 2020. ↑ en Lowell D. Wyse, Convenient Disguise Engaging Lee in John Steinbeck’s East of Eden, Bluffton, université de Bluffton, 2006 lire en ligne [PDF]. ↑ en East of Eden – Critical Reception », sur Steinbeck in the Schools, San José, université d’État de San José consulté le 13 décembre 2020. Voir aussi Liens externes Notices d'autorité Fichier d’autorité international virtuel Bibliothèque nationale de France données Système universitaire de documentation Gemeinsame Normdatei Bibliothèque nationale de Pologne Bibliothèque nationale d’Israël Portail de la littérature américaine
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